Session Low-tech - forum des usages de brest - mercredi 6 juillet 2022
Prise de note du jour 1 de la session Low tech - Source pad La Myne.
tags: low-tech
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[FUC Brest 2022] Contextes et approches Low-Tech - 6 juillet
Ce document collaboratif est en cours de mise en forme. Ainsi il est amené à évoluer sur le temps court.
Contexte
Session LowTech du Forum des usages coopératifs de Brest 2022
- Prise de notes du mercredi 6 juillet (Document actuel)
- Prise de note de jeudi 7 juillet
- Prise de notes de vendredi 8 juillet
Ces prises de notes ont été initiées spontanément par des participants aux sessions, selon des pratiques exercées à la Myne et chez Konsilion ingénieries
- Contribution à la prise de notes et mise en forme: Emmanuel Laurent, Nicolas Bremond, Alexandre Gaultier, William Bernaud, Florence Le Nulzec (si vous contribuez, ajoutez votre nom!)
Présentation
Contextes et approches Low-Tech
Mercredi 6 juillet, 10h30 - 12h30
Résumé
A travers des retours d’expérience d’acteurs de la Low-Tech en France, nous souhaitons mettre en avant la complexité du sujet et notamment la variété des contextes et approches d’acteurs qui se retrouvent dans la Low-Tech. Il reste très difficile avec ce seul mot de savoir ce qui est réellement visé derrière.
Plutôt que de chercher à poser une unique définition, il sera proposé des éléments pour caractériser la démarche low-tech comme un mouvement social que chaque acteur pourra adapter selon son objet politique. Pour ne pas chercher à unifier les acteurs derrière une démarche, des outils comme des grilles de lecture et d’évaluation des choix techniques seront proposées pour être adapter à l’objet politique visé. Des outils et méthodes collaboratives seront partagées pour permettre aux acteurs d’agir collectivement tout en favorisant des démarches selon d’une pluralité d’axes. Des exemples de projets permettront d’illustrer ces variétés d’approches et de contextes.
Les présentations seront volontairement courtes pour favoriser les échanges avec l’assemblée.
Présentation des intervenants
- Yves Quere: Enseignant chercheur à l’UBO - Directeur du fabab de l’UBO. Fablab très orienté autour des transitions de société et du numérique.
- Emmanuel Laurent :
- Nicolas Brémond: Ingénieur, analyse environnementale, projets de Méthanisation en BE, porteur de Konsilion pour rendre plus accessible des développements R&D, rendre accessible les connaissances auprès de l’enseignement.
- Alexandre Gaultier: ingénieur matériaux et spécialité en analyse de cycle de vie (évaluatio environnementale). Coordinateur du Projet de Recherche Collaborative (PRC) 20.2 sur la Viabilité des low-tech, financé par l’association EcoSD et avec des laboratoires de recherche universitaire (EMSE, UTT, Université paris 10) et des acteurs industriels (Orange Méda Lab, EVEA). Va débuter une thèse au laboratoire G-SCOP à Grenoble intitulée : “Proposition d’un outillage méthodologique pour une ingénierie low-tech et résiliente centrée utilisateur”
- William Bernaud: philosophe des techniques, reprise d’étude d’un master design et redirection écologique. Stage de fin d’étude au sein du projet Glocal Low-tech sur la territorialisation des démarches low-tech. Intérêt pour discuter autour de l’institutionalisation du terme low-tech, et des enjeux démocratique des choix techniques.
“Ce qui nous regroupe pour cette table ronde, c’est de montrer les nuances autour des démarches low-tech.”
Abréviations usuelles :
- A: Alexandre | W : William | Y : Yves | N : Nicolas | E : Emmanuel
- LT: Low-tech | HT: High-tech |
Questionnement sur les attentes de l’assemblée
En 30’’ chaque participant de l’assemblée présente ses attentes et son niveau par rapport aux pratiques low-tech.
- xxx (médiateur numérique): pas trop de connaissances autour de la LT. envie d’éveiller les gens sur le numérique
- Christelle (Mainguy?) (Région Bretagne): intérêt pour des questions de transition, LT, numérique. Est-ce que le terme LT deviendrait un terme à la mode ? Crainte que le terme soit dévoyé.
- Florian Schmitt (Colibri): suivi un parcours de low-technicisation du numérique (UTC Compiègnes). Questionnement autour du numérique et des apports au LT.
- xxx (Bretagne): apports autour du numérique. Lien avec les politiques.
- xxx (Pôle ESS en pays de Morlaix): travail autour d’un tiers-lieux et de son évaluation.
- Thierry (éducateur): entente de certains termes de décroissance, évolution des tech. Il y a un certain temps, on faisait de l’architecture sans support numérique.
- Christine (Denié Hervy?) (Animacoop): projet d’habitat partagé avec des tiny house. Besoin de LT sur ces habitats. Comment s’assurer que c’est de la vraiz low-tech et pas juste de la moindre consommation? Comment s’assurer que c’est cohérent?
- xxx (Brest Métropole Habitat): conquise par l’OpenFactory et utilisatrice sur des démarches d’innovation. Veille en cours sur les low-tech en particulier sur l’habitat.
- Claire Laporte (ULTRA): souhait de travailler sur un projet d’habitat (ancien mobilhome) équipé avec des LT pour héberger des artistes en résidence. travail avec des designers pour les équipements. Abandon du projet pour diverses raisons. Documentation de l’ensemble des projets sur une plate-forme flatshape
- Claire : le travail avec les designers a été difficile à suivre pour plusieurs raisons (techniques mais pas que). Designers ont eu du mal à s’approprier les techniques LT ainsi que la création de plans/systèmes techniques.
- Yves : création au sens artistique ? questionnement à avoir autour de l’utilité des systèmes techniques.
- Jean-Francois Rollin (équipements de marine): équipements VBGE > association BGE formation des créateurs d’entreprise
- yyy : Besoins de technologies LT. intérêts pour l’artisanat qui a souvent des démarches LT.
- yyy (Médiateur numérique): projet d’habitat partagé sur une ferme avec de l’élevage de boeuf bio. Questions autour de l’intégration de LT dans cette production.
- Magali xxx (métropôle de Lille, DSI, pôle développement économique): installation dans un nouveau batiment pendant le confinement. Nouveau batiment mais plein de technologies numériques, d’écrans mais batiment pas confortable. On ne se sent pas légitime autour de ces questions LT et on a besoin d’apprendre.
- Christian yyy (enseignant, institut agronomique dans les Cévennes): s’occupe du numérique et des stratégies achats. Faire durer les équipements, aller vers une 2ième vie. Mais confronté aux attentes des usagers qui veulent du confort.
- Yves: sujet possible à aborder
Présentations
Low-tech comme concept social - William Bernaud et Alexandre Gaultier
- A: Un concept social est lié à quelque chose de vivant qui évolue dans le temps
- W: le concept de low-tech, au sens où on l’entend dans le contexte français est assez récent, même si cela s’inscrit dans une histoire des pensées et pratiques technocritiques
- le terme en lui-même en revanche, issu du monde anglo-saxon, est plus ancien, et désigne signifie essentiellement tout ce qui n’est pas HT.
- historiquement, tout ce qui n’est pas complexe dans certaines industries est considéré comme LT
- A: aujourd’hui, le terme est ré-initié par Philippe Bihouix selon 7 termes. Il s’appuie sur les philosophes des critiques des techniques dont Ivan Illich avec ses “technologies conviviales”. D’autres auteurs technocritiques abordent et proposent des concepts prochent de la LT (Bookchin, Schumacher, Mumford …).
- Certains acteurs utilisent le terme LT sous d’autres termes : Il y a actuellement une démarche d’institutionalisation du terme.
- W: la démarche LT actuelle, telle qu’elle est généralement présentée, intègre des aspects techniques mais aussi des aspects non techniques (enjeux d’encapacitation/autonomisation des usagers, impacts sociaux,…). Par exemple, l’association Low-Tech Lab (LTL) met en avant 3 principes: utilité, durabilité, accessibilité, i.e. la capacité à comprendre la technique pour éventuellement la fabriquer et/ou la réparer par soi-même.
- Ce qu’il est important de comprendre, c’est que la définition du terme de low-tech, en tant que nouveau concept, n’est pas stabilisée. La définition varie donc selon les acteurs, leurs vision du monde, leurs valeurs, etc. En ce sens, donner une définition du LT, c’est vouloir normer les usages du terme, c’est donc un enjeu de pouvoir. Pour comprendre ça, on peut reprendre l’exemple de la phrase issue de Alice au pays des merveilles de Lewis Carol, dans la bouche de Humpty-Dumpty, qui illustre très bien les enjeux de pouvoirs et la dimension conventionnelle du langage: “Quand j’utilise un mot, dit Humpty Dumpty avec un certain mépris, il signifie exactement ce que j’ai décidé qu’il signifie, ni plus, ni moins” « La question, dit Alice, est de savoir si vous pouvez faire en sorte que les mots signifient différentes choses, c’est tout.
“La question est”, a déclaré Humpty Dumpty, “qui doit être le maître - c’est tout” - Aujourd’hui, la question de la définition du terme low-tech se pose un peu dans les mêmes termes : dans la mesure où il n’y a pas de définition officielle, chaque acteur met en avant se propre définition selon les enjeux qu’il souhaite y mettre. Mais il faut quand même nuancer ça parce que certaines usages du termes, sont plus récurrent que d’autres.
- A: Il n’y a pas de vision unifiée mais il y a des récurrences. Avec le PRC “viabilité des low-tech”, on observe différents termes qui se rapprochent de la démarche de Bihouix. Par exemple, la démarche de conception de Yves Quérè au sein de l’UBO se rapproche de cette posture.
- N.: Fondamentalement, le concept LT invite à rediscuter les besoins et l’usage des technologies.
- W.: Il y a une institutionalisation en cours du terme LT par plusieurs entités dont l’ADEME, certaines régions comme la région Bretagne, des grandes entreprises comme EDF,etc Est-ce que cette institutionalisation est une bonne chose ? Je pense que la réponse est ambivalente, et qu’en ce sens il faut à minima garder une certaine vigilance.
- Ma posture personnelle: la low-tech porte en elle des interrogations et des approches qui sont d’ordres politiques qui comportent une charge critique vis à vis du technosolusionnisme actuel, et qui ne doivent pas être dissoutes dans une vision édulcorée. Il y a notamment tout un travail de questionnement autour des besoins techniques. On peut notamment montrer que la satisfaction de certains “besoins” peuvent entrer en contradiction avec d’autres besoins potentiellement plus fondamentaux. Il y a donc selon moi besoin de poser cette question en terme de démocratie technique, en adoptant une approche technocritique, c’est à dire mettant en balance les bénéfices et les nuisances de chaque système, en ouvrant des espaces politiques de délibération collective. Risque sinon que l’institionalisation du terme suive la trajectoire de celle de Développement Durable, c’est à dire devienne un terme flou et consensuel.
- A.: en utilisant ce terme, on l’institutionalise et on lui donne un sens. Nous (les intervenants) ne cherchons pas à le réduire à un terme unique.
- Y.: parallèle à faire avec le mot “tiers-lieux” qui a été simplifié dans un processus d’institutionalisation. Nous cherchons à montrer la diversité du terme LT pour qu’il ne soit pas simplifié comme l’a été le terme “tiers-lieux”.
Questions/echanges
- xx: Comment sommes nous rentrer en contact ? Comment fait-on archipel ?
- A.: le projet PRC a été un moyen de se rencontrer car le côté “Collaboratif” a été pris au pied de la lettre : j’en ai profité pour rencontrer beaucoup de personnes hors du cadre prévu par EcoSD, i.e. interne à EcoSD. Cela a été l’occasion de voir les gens que l’on aime.
- N.: rencontre par la Myne et échange par les réseaux.
- Y.: rencontre au travers de plusieurs communautés, l’atelierZ notamment a été un lieu de rencontres mais aussi d’autres tiers-lieux (dont la Myne)
- M.: xxxx
- LTL et Atelier Z sont différents. L’atelierZ organise des événements, des rencontres sur des thématiques de territoires. Le LTL cherche à diffuser le concept low-tech au grand public.
- Rebond sur des termes: bien aimé le terme de “charge critique”. Intérêt pour les techniques qui sont critiquées. Intérêt pour la critique des techniques par les ingénieurs. Il y a eu les technologies duales sur lesquelles on mettait beaucoup d’argent, notamment sur des technologies militaires avec l’objectif affiché de les rendre accessibes au public mais ce sont des flops. C’est artificiel comme démarche.
- W.: A propos de technologies militaires, j’ai une anecdote, qui illustre assez bien ce que je disais sur la pluralité des usages du terme, et l’enjeu politique de sa définition: en faisant des recherches internet, je suis tombé par hasard sur une page web évoquans l’idée de guerre low-tech, où l’exemple qui nous est doné est celle de soldats avec des AK-47, en comparaison avec des systèmes jugés plus “high-tech”.il y a eu des démarches autou avec des technologies résilientes comme le AK-47.
- Claire (ULTRA): qu’est ce qui pourrait rentrer dans ce terme ?
- Y: difficile de se mettre d’accord sur la signification.
- A.: les termes utilisés sont les bons mais il faut creuser sur la démarche et les usages.
- Y.: terme lié au terme innovation, innovation participative, …
- N.: si vous cherchez une définition de LT, on ne pourra pas la fournir. Exemple du vélo: la fabrication d’un vélo même basique reste complexe (chaine et pignons, cables, pneumatiques,…) mais ses usages et ses impacts restent de l’ordre d’une posture low-tech
- W.: le travail du PRC coordoné par Alexandre a permi de dégager certaines traits récurrents dans les usages du terme. Il n’y a cependant pas de définition figée. La question ne serait-elle pas plutôt : qu’est-ce qui fait que certaines personnes se retrouvent actuellement autour de ce terme, au nom de quelles valeurs ? Et comment faire pour que l’approche low-tech soit un levier pour un projet de société soutenable et démocratique ?
Comment caractériser la Low-tech ? - Alexandre Gaultier et Yves Quérè
– Comment argumenter que son projet comporte une démarche LT ? Cela restera sa propre argumentation!
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A.: Présentation de 2 outils qui viennent du PRC. Ces démarches vont en fait définir la LT mais cela permet de l’institutionner à partir d’une caractérisation plutôt complète des termes utilisés
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A.: De la même manière que l’on peut définir les Communs avec les 3 piliers, on retrouve ces 3 piliers pour la LT: Technologique, Social, Organisationnel
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Il est possible de choisir une autre base et d’autres termes mais cela évite de partir dans toutes les directions et créer une définition ex-nihilo.
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A.: Autre outil en extrayant les termes de la littérature grise et scientifique. Le travail n’est surement plus à jour parce que les choses évoluent très vite. L’ensemble de ces termes est contenu dans une carte heuristique (mind map) et c’est un outil scientifique pour la recherche car tous les termes sont sourcés et obtenu à l’aide d’une méthode reproductible.
Outil de recherche -
Cet outil permet de mettre en avant les paradoxes des revendications du concept LT (selon les auteurs). Nottamment, on voit l’idée à la fois d’un travail qui rémunère bien et de systèmes techniques qui “ne coûtent pas chers”
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Proposition d’un outil pour faire émerger des questions de recherche sur les LT à partir de l’analyse de briques techniques élémentaire d’une société : Voir l’article de Julian Carrey et leur façon de définir la low-tech: “une technologie est low-tech si elle constitue une brique technique élémentaire d’une société pérenne, équitable et conviviale. Dans cette définition, plusieurs points sont essentiels et doivent être développés : le caractère systémique, et les notions de pérennité, d’équité et de convivialité.”
A partir de cette base commune, on peut définir un ensemble de terme pour définir une définition commune du concept LT.
Outil de définition du terme
IMAGE ICI


Grille développée au fablab de l’UBO - Yves Quérè
- Y.: intérêt pour échanger avec Alexandre sur cet aspect de grille car il y a eu un travail similaire mais avec une origine très différente.
grille à ajouter ici
- Y.: quelques exemples
- Questions autour de la signification “du coût?” est-ce le coût d’achat, d’usage, incluant les impacts, … ?
- N.: le micro-crédit est très utilisé dans certains pays par manque de capacité d’investissement des individus. Cette capacité étant parfois nécessaire pour adopter des solutions low-teh. C’est un constat.
- Intervention autour de la privatisation des savoirs.
- Y.: des gens viennent au fablab avec des projets basés sur des développements fermés. Comment ré-utiliser ces techniques / développements si le projet d’entreprise capote ? Le fablab n’accepte que des projets en open source et c’est globalement bien accepté!
exemples / photos à ajouter ici
Recherche et Développement collaboratif - Nicolas Brémond
- Besoin de caractériser scientifiquement les low technologies afin de prétendre à une diffusion importante sur le territoire. (normalisation, prototypes, certifications, etc.)
- Néanmoins, ces développements nécessitent de forte collaboration des différents acteurs. N’étant pas sur le même lieux, les acteurs Low-tech doivent s’organiser numériquement pour faire commun de leurs savoirs.
- L’enjeu est de s’organiser collaborativement pour mettre à disposition nos ressources numériques, toute nos ressources numériques pas uniquement nos documentations (code python, plans 3D, Data prototypes, ect).
Des outils numériques, open sources, permettent cette diffusion mais ils peuvent être compliqués d’installation, d’utilisation, etc. Gros travail sur la simplification de ces méthodes afin de répondre aux besoins suivants :
–
Konnect - Vos projets de A à Z (Open source également), à pour vocation d’amener ces pratiques numériques au niveau de la Low-tech dans son usages et son développement.

- avec des personnes appartenant au tiers lieu et des personnes “extérieures”
- avec une approche en open source
- et de la documentation systématique des projets mais aussi des échanges.
- Basé sur la formule en open source de Didier Pitet
- Création d’un processus de fabrication qui a été travaillé de manière collaborative
- Choix du modèle économique
- Inclusion d’acteurs extérieurs
- Documentation systématique des choix
- Mise en récit de la démarche pour comprendre les motivations et le parcours émotionnel des acteurs
Prisme des territoires par William B.
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Dans le cadre du projet Glocal Low-tech )à L’Ile-Saint-Denis, j’ai été ammenné à concevoir et animer des ateliers de co-conception de projets citoyens intégrant la démarche low-tech. L’enjeu était de préciser ce que signifie de faire de l’innovation low-tech à l’échelle d’un territoire à partir d’un collectif volontaire ? Il s’agissait de sortir d’une vision purement technique de la low-tech pour y intégrer une vision plus large, plus proche de ce que l’on nomme une innovation sociale.
-
J’ai notamment contribué à la mise en place d’un processus visant à faire émerger des problématiques communnes au sein du territoire, à partir des connaissances que les habitants en ont. Le processus est en partie décrit dans mon mémoire de recherche sur les liens entre low-tech et démocratie, et plus largement détaillé dans le rapport final du projet, qui devrait bientôt paraître.
lien à ajouter pour donner de la ressource sur cette expérimentation ?
Aspect politique par Laurence Fortin
Laurence Fortin: Région Bretagne - Vice présidente territoire économie et habitat (Groupe sociale démocrate Bretagne).
Lien vers la vidéo
Quelques éléments clés de la vidéo:
- Une réalité certaine : raréfaction des ressources et de l’énergie
- 2 possibilités : sobriété subie ou forcée
- Il faut du low-tech mais garder du high-tech tout de même
- Penser l’usage avant l’objet = la frugalité peut créer de la valeur
- des “low-tech de pointe”
- la Bretagne a tout pour devenir une vitrine des low-tech et permettre leur mise en visibilité
- soutien du Low-Tech Lab et des expérimentations à l’échelle régionale
Questions / Réponses
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xxx: Y a t’il eu un travail sur la grille autour de la sécurité informatique ? En numérique, on a des matrices pour faire des choix de sécurité.
- Y.: l’intention autour de la grille est une utilisation générale d’un référentiel au fablab. Volonté de ne pas perdre l’objectif initial. Si besoin précis, il ne faut pas se perdre.
- xx: cela permet de remontrer d’un cran pour ne pas rester sur les aspects technologiques et de se poser sur la question du pourquoi. Cela aide à prendre du recul.
- A.: c’est un travail dans le projet de recherche. Adosser des indicateurs sur les critères. Il existe des matrices et des acteurs qui se disent LT. Mais, cela marche jusqu’à un certain point. Les acteurs vont définir leurs indicateurs en fonction de leur propre connaissance de l’indicateur. Besoin d’un gros travail de bibliographie pour mettre les critères en face des indicateurs. Cela ne sera pas intéressant d’avoir UNE matrice en face des LT car cela va laisser passer des éléments.
- N.: on parle beaucoup de grilles et d’indicateurs. Ce n’est pas indispensable. Cela peut passer simplement par du bon sens.
- Y.: faire le parallèle avec un cahier des charges classique ou une fois posé, il sufit de dérouler des méthodes pour faire. Dans une posture LT, on est beaucoup plus dans le flou et il faut imaginer des itérations.
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xxx: le LT passe par la mise à dispositon de plans parfois issu de développements anciens. Des plans papiers sont parfois suffisants.
- A.: attention à ne pas toujours considérer que ce qui était ancien est nécessairement valables car aujourd’hui on a une masse de connaissances scientifiques qui permet d’affiner les choses, connaissances que l’on avait pas à l’époque.
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xxx : Complexité technique versus
- M.: “low-tech but high skills & knowledge”
- N.: low-tech, high engineering (la complexité est ailleurs)
- Y.: possible de s’intéresser à l’usage plus qu’à la technique. Exemple de cartes en relief pour que les mal-voyants puissent se repérer. Possible de dessiner un parcours sur la main du mal voyant. Mais, il y a des besoins d’être autonome donc l’idée a été de faire des cartes en 3D gravées sur une plaque de bois.
Si vous désirez poursuivre les échanges ou discuter d’un point précis, voici nos adresses mails:
- “Emmanuel Laurent” laurent.em@free.fr
- “Yves Quéré” Yves.Quere@univ-brest.fr
- "Alexandre Gaultier gaultieralexandre@hotmail.fr
- “William BERNAUD” w.bernaud@strate.design
- “Nicolas BREMOND” nicolasbremond@konsilion.fr
Licence à préciser par les co-auteurs et les participants. Par defaut :
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